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  • annemarieintuitive

Petit tri intérieur


Bonjour à tous,

En ces temps troublés que pouvons-nous faire pour éviter de faire grimper notre stress plus qu’il ne l’est déjà ?


Que nous regardions les infos, à tout les coins de rue les manifestations, les attentats, la colère et la peur sont partout.

Or notre cerveau ne sait pas faire la différence entre ce qu’il voit et ce qu’il expérimente.

C’est donc à nous de faire un tri.


S’informer est nécessaire pour connaître ce qu’il se passe autour de nous. Pour autant confondre ce qu’une autre personne a vécu, de très douloureux ou d’horrible et ce que nous pourrions vivre ne sert qu’à amplifier le phénomène. Notre mental prend alors le relais et nous le sert en boucle. A ce moment-là, cela stresse notre corps émotionnel. Et quand celui-ci est stressé cela brouille tous nos récepteurs et amplifie démesurément toutes les informations qui lui sont présentés.


Comment pouvons-nous faire le tri ?



1 - Sur le plan mental : Expérience ou information ?

- Un évènement que j’ai vécu est une expérience.

Je sais comment cela s’est passé car c’est moi qui y ai participé.


- l’évènement qu’un autre a expérimenté est une information.

Je ne sais pas si c’est vrai ou pas car je ne l’ai pas expérimenté par moi-même, on me l’a raconté, je l’ai vu aux infos.

Même si je fais confiance à la personne qui me le raconte c’est une information.


Donc, obligatoirement, ce que je dis ou raconte à une autre personne est une information pour elle.


Vous allez me dire « sauf si elle était présente lors du même évènement ».

Et je vous répondrai « oui et non ».

Oui effectivement ces deux personnes ont participé au même évènement.

Et non car chaque personne est unique, du à son vécu passé, ces croyances, sa gestion des émotions...cela fait qu’elle vit dans un « théâtre intérieur » différent d’une autre personne même si elle a vécu le même événement, sa perception de celui-ci sera donc unique.

Un peu comme une maison. Comme si l’une voyait la façade Est avec la terrasse et ses deux portes-fenêtres et l’autre personne voyait la façade Sud avec 3 fenêtres étroites.

C’est toujours la même maison, seulement le point de vue est différent.


Donc à ce moment-là il ne tient qu’à nous de faire un tri, et de ne pas mettre dans la même case une expérience et une information.


2 - Sur le plan émotionnel : Sympathie ou empathie ?

Où est-ce que je me situe émotionnellement lors de mes discussions, ou lorsque j’entends parler d’un événement perturbant ?

Suis-je dans la sympathie ou dans l’empathie ?


La sympathie c’est écouter une personne nous raconter un événement, ressentir une émotion, cette émotion s’amplifie et devient la notre. Nous ne faisons pas la différence entre l’émotion de l’autre personne et la notre, nous nous approprions cette émotion. C’est à dire que nous nous imaginons de suite à sa place en se disant des choses comme « mon dieu, s’il m’était arrivé ça qu’est ce que je..., ou mes enfants, ou mon mari aurait souffert...». La personne est de suite embarqué par son émotionnel dans la situation. Elle peut être submergé.

J’écoute Jean me raconter qu’il est veuf et qu’il va devoir payer une taxe pour la succession et ainsi pouvoir garder sa maison. Je ressens sa colère, son sentiment d’injustice. Je lui dis qu’effectivement c’est injuste. Je sors de chez lui, je suis énervée, j’en parle à mon mari, je téléphone à 3 amis pour leurs faire part de mon indignation...Huit jours après, chaque fois que j’en parle je suis toujours en colère.


L’empathie c’est un lien d’amour envers une autre personne. Quand celle-ci nous raconte son histoire, un événement qu’il lui est arrivé, nous ressentons ce que la personne a éprouvé. Nous faisons la différence entre cette personne et nous.

J’écoute Fanny me raconter sa chute de vélo et les opérations qui ont suivis. Je ressens sa colère face à l’incompréhension de son patron. Après notre échange je ne suis pas en colère.



La sympathie est un excès émotionnel du au fait que l’émotion de l’autre nous touche. Et effectivement elle touche en nous un mur, une accroche, un endroit qui fait obstacle. Certaines zones en nous n’ayant pas été vus, il y persiste des ombres, des blessures. Cette personne dans cette situation en face de nous, « elle est comme moi », c’est une identification complète à la situation que l’autre vit. La blessure touchée est encore à vif et de nouveau amplifié par cette identification à la situation. Cela permet de nouveau de revivre la même émotion qu’éprouvé lors de sa propre blessure, dans la situation de l’autre.

« Je vous comprends, moi aussi j’ai vécu cela. » Cela conforte dans son attitude et permet de continuer d’éviter de regarder en face cette zone blessé et de prendre nos responsabilités dans la situation qui nous a causé la blessure.

La responsabilité d’accueillir ce qu’il s’est passé. Et non d’approuver ou pas ce qu’il s’est passé. Non, juste d’accueillir...c’est ce qui permet de guérir.

Lorsqu’il y a sympathie, le lien entre les deux personnes est un lien émotionnel, un lien d’attachement.


L’empathie est vécu par le ressenti émotionnel. Nous savons exactement ce que l’autre ressent. C’est une émotion que nous avons déjà accueillie en nous, nous la connaissons intimement. Elle a été vu, maîtrisé, et la conséquence est un lâcher prise dans cette situation. L’émotion de la personne en face de nous peut donc nous traverser, elle n’aura aucune accroche ou mur pour être renvoyé. Nous accueillerons donc l’autre tel qu’il est.

Lorsqu’il y a empathie, le lien entre les deux personnes est un lien d’amour.


3 - Comment pouvons-nous être un peu plus en conscience ?

Ces quelques petites questions à nous poser avant de dire ou agir pourront y contribuer


- Qu’est-ce que je dis, raconte aux autres ?

Sur quel ton ? Sur quel mode ?

Ou qu’est-ce que je ne dis pas...

- Qu’est-ce que je fais ?

- Quelles vont être les conséquences pour moi et pour celui ou celle à qui je m’adresse ?


Pourquoi est-ce que je dis ou fait telle chose ?

- Est-ce pour me justifier ?

auquel cas je crois avoir fait quelque chose de travers

- Est-ce pour contrôler ?...


Quel est mon besoin ?

- Ai-je besoin d’énergie ? Sous quelle forme, amour, attention… ?

- Est ce pour me décharger ? Au quel cas pas de souci si je préviens ou demande à l’autre avant de le faire si elle est disponible à ce moment-là pour cela...

Ou est-ce pour partager ?


Comment je le fais ...

- Peut-être en le disant d’une autre façon je dirai ce que je veux dire mais cela n’impactera pas de la même manière l’autre personne

Dans quel état suis-je ?

Dans quel état est l’autre en face de moi ?

Vais-je amplifier une situation ?

Suis-je dans la justesse ?


En étant plus attentif à notre comportement, si nous faisons le tri entre une expérience et une information, si nous regardons notre état émotionnel lorsqu’on nous donne une information, sommes-nous dans la sympathie, l’empathie…? en évaluant ce que nous allons diffuser autour de nous comme paroles, actions…, nous serons d’une part moins stressé et nous participerons également au mieux-être de notre entourage.


Belle journée

Anne Marie



Vous pouvez me retrouver sur Facebook

Anne Marie - Rayonnons nos couleurs - A découverte de Soi

https://annemarieintuitive.wixsite.com/coach



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