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  • annemarieintuitive

Accepter - Accueillir - Ce qui est


Je constate que beaucoup de monde emploie Accepter et Accueillir comme si c’était les mêmes mots.


Accepter :

Dans le passé il y a eu un événement.

J’accepte.

A ce moment-là nous nous tournons vers le passé pour regarder l’événement passé. Et nous acceptons ce qu’il s’est passé lors de cet événement. Donc nous voyons ce qu’il s’est passé lors de cet événement, en revanche les résultats, conséquences sont toujours là.


Accueillir :

Dans le passé il y a eu un événement.

J’accueille.

Je suis dans le présent et à cet instant dans mon présent j’accueille maintenant ce qui est en rapport avec l’événement. Le présent + accueil fait une transmutation de cet événement passé. Il ne sera plus vu, regardé de la même façon. Je n’en ferai plus cas. Un lâcher prise et une transmutation sur cet événement a eu lieu.



Je vais vous imager ce qu’il se passe lorsqu’on accepte ou lorsqu’on accueille un événement.


Accepter :

Dans une pièce il y a plein de ballons de baudruches bleus qui volent, ils prennent toute la place.

« J’accepte ».

C’est comme s’il y avait un rouleau compresseur qui arrive et passe dans toute la pièce.

Les ballons de baudruches bleus sont maintenant écrasés sur le sol. Je ne vois que des disques bleus partout sur le sol. Ils sont toujours là dans la pièce en revanche ils prennent beaucoup moins de place.


Accueillir :

Dans une pièce il y a plein de ballons de baudruches bleus qui volent, ils prennent toute la place.

« J’accueille ».

Tout à coup la pièce est vide.

Il y a eu l’instant présent + accueil = une transmutation.

Il n’y a plus aucun ballon de baudruche bleu.

Donc on peut constater qu’accepter et accueillir sont deux façons de faire totalement différentes.


Accueillir « Ce qui est »

Qui n’a jamais entendu une adolescente râler pendant des heures parce qu’elle n’a pas ce qu’elle veut à manger…

A table…

« Maman je n’aime pas ça je veux manger des pâtes.

Il n’y en a pas.

J’en veux pas, c’est pas bon… »


C’est un dialogue de sourd…

Pourquoi ?

L’adolescente réclame quelque chose qu’il n’y a pas. Il y a 3 jours ils ont mangé des pâtes, ils ont fini le paquet, personne n’est allé faire les courses, il n’y en a plus dans la maison.

« Ce qui est » dans ce scénario est « il n’y a pas de pâtes dans la maison ».

Se battre contre « ce qui est » prend beaucoup d’énergie et ne sert à rien car au final « ce qui est » aura toujours raison.

Elle pourra tempêter tant et plus il n’y aura toujours pas de pâtes, qu’elle le fasse 3 secondes ou 3 heures ou 3 jours n’y changera rien.


En revanche, si elle veut faire changer cette situation elle peut aller demander des pâtes à son voisin, aller en acheter, les fabriquer elle même…

Il y a beaucoup de choix qu’elle peut faire.

Mais au final il faudra qu’elle fasse un acte pour changer « ce qui est » à ce moment-là…

Ici dans notre exemple « ce qui est » ... « il n’y a pas de pâtes dans son lieu de vie. »


« Ce qui est » est toujours plus fort que tout.


En revanche une fois que nous avons compris « ce qui est » – mentalement – et intégré

« ce qui est » – cela descend dans le corps – nous pouvons changer, faire évoluer « ce qui est »... par les choix suivis d’actes que nous ferons.

« Ce qui est » deviendra « ce qui était » et un nouveau « ce qui est » sera né.


Le choix précède l’acte mais ne s’y substitue pas.


Il faut concrètement faire des pas vers pour changer ce qui est.


Faire des actes.



Belle journée

Anne Marie



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