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Des mots... Une histoire... Des prises de conscience

La maison intérieure

  • annemarieintuitive
  • 8 janv. 2019
  • 5 min de lecture

Il y a quelques années, j’ai hérité une maison de mes ancêtres, de mes lignés paternelles et maternelles. Jusqu’à présent je n’en faisais pas trop cas.

Chaque année je vais passer une heure ou deux dans le jardin. J’y ai enlevé quelques mauvaises herbes, j’ai redressé un des piliers de la clôture et repeint la façade côté Est.


Après de long mois d’absence, aujourd’hui en levant les yeux je vois qu’il y a des tuiles qui sont tombés du toit. Une pensé me traverse « il faudrait réparer cela avant que la pluie fasse de gros dégâts ».

Et à un moment l’idée me vient, ici la nécessité, de pénétrer à l’intérieur de la maison.

Il est l’heure pour moi de la découvrir. Prenant mes bagages je m’avance vers l’ouverture.

La porte d’entré est fermé à clé. Où peut bien être cette clé ?

Je la cherche partout, tout à coup je la retrouve, je l’insère dans la serrure, pousse la porte et fais un pas à l’intérieur.


C’est sombre, des odeurs de renfermé et d’humidité arrivent à mes narines. Mes mains tâtonnent cherchant l’interrupteur. Je le trouve et l’actionne. Aucun effet.

« L’électricité doit être débranché. Et vu l’ancienneté de l’interrupteur, le câblage doit être trop vétuste...»

Je fais quelques pas dans l’entrée, vois une porte sur ma droite, l’ouvre et trébuche sur tout un tas de journaux, en fait je aperçois tout autour de moi des piles et des piles de magasines. Tout en me cognant à ces diverses piles « il y en a partout » j’avance vers la fenêtre. Par quelques interstices entre les volets passent de rares rayons de soleil me permettant d’y voir un petit peu. J’ouvre la fenêtre et pousse les volets, il y en a un qui se décroche et tombe à moitié.

Je fais le tour de la maison en ouvrant portes, fenêtres et volets. Certaines portes me résistent, fermés à clé, je ne peux pas y accéder. En me retournant, je constate qu’il y a dans certaines pièces un bric à brac impressionnant, des tas de piles, des bagages un peu partout, et d’autres sont complètement vide. Je pose mes propres bagages à l’intérieur.

Décidant de continuer mon exploration à l’étage je commence à monter l’escalier et passe mon pied au travers d’ un trou dans une marche. Heureusement je me retiens à la rampe qui est encore solide. En faisant attention je finis par arriver à l’étage. Là un puit de lumière éclaire le palier où plusieurs portes s’offrent à moi. J’ouvre les portes une à une et jette un coup d’œil, ces pièces débordent d’objets hétéroclites. Il y a aussi des écarts de jointure à certaines fenêtres occasionnant des courants d’air. Et en ouvrant une des portes de l’eau s’écoule en quantité : je viens de découvrir l’origine de l’odeur d’humidité...Une fuite. Je poursuis mon aventure et arrive à la dernière porte qui ouvre sur l’escalier montant au grenier. Effectivement certaines tuiles de la toiture ont besoin d’être renouvelées.


Je constate : la maison étant à l’abandon il y a eu des squatters, il y a des crottes de souris et de mulots.

La structure est bonne.

En revanche il y a des travaux à prévoir : il faudra remettre des tuiles sur le toit, réparer la fuite d’eau dans la salle de bain, refaire l’étanchéité des fenêtres, payer la connexion à l’électricité et refaire l’électricité aux normes d’aujourd’hui ainsi que prendre une connexion internet. Je vais aussi devoir enlever ce qui ne me convient pas ou plus, certains meubles, toutes les piles de papiers. Il va falloir que je nettoie tout de fond en comble car il y a plein de poussières, de toiles d’araignée, de crottes de rongeurs et les squatteurs ont laissé des immondices. Je vais devoir aussi m’assurer que ces squatters ne puissent plus rentrer.

Et cette liste de travaux pourrait s’allonger au fur et à mesure.

Je vois bien que je vais avoir beaucoup de travail personnel à faire et besoin de temps pour m’y consacrer. Si je me fais aider cela ira plus vite, les professionnels ont certaines connaissances que je n’ai pas. Malgré tout j’ai conscience que je vais devoir me retrousser les manches et que cela ne va pas se faire tout seul.



Comme dans cette allégorie...

Un beau jour nous décidons de passer le pas de notre monde intérieur. Cela peut se produire suite à un accident de la vie, de façon inopiné ou par choix. Et alors la plus belle des aventures commence : la découverte de notre monde intérieur.


Nous pouvons constater à ce moment-là que nos différentes pièces – nos différents corps – sont bien encombrés.

Il va falloir faire du tri et jeter ce qui ne nous convient pas.

Transmuter certaines de nos croyances, changer certains de nos comportements…


Posséder quelques magasines c’est intéressant mais lorsque ce sont des dizaines de piles cela nous empêchent de passer, d’avancer.

Ce n’est pas à notre mental de gérer tout, il a un rôle ainsi que des fonctions particulières, il doit les occuper, mais pas plus.


Une fuite dans une salle de bain peut occasionner beaucoup de dégâts.

Notre émotionnel mal géré va perturber tout ce que nous faisons.


L’électricité doit être refaite aux normes et branché. Soit on peut prendre de électricité au réseau de la ville, soit devenir autonome.

Notre façon de nous nourrir en énergie doit être comprise et modifié. Effectivement tant que nous ne sommes pas en totale autonomie nous allons chercher à prendre de l’énergie à d’autres êtres humains en les manipulant – cf article sur la manipulation.


L’électricité doit être branché pour que le courant passe et que l’ampoule s’éclaire.

C’est un choix individuel qui doit être fait. Nous sommes sur une planète de libre arbitre ce qui implique que, ce choix, chaque personne individuellement doit le faire. Jamais il ne pourra être fait à notre place ou pour nous… Sinon ce serait de la manipulation. Donc il n’y aura pas de choix collectif. Ce ne sera pas un petit groupe qui fera tout le travail pour l’ensemble. Chacun doit choisir et faire le travail d’évolution.


Est ce que je laisse les squatters rentrer quand ils veulent dans ma maison ?

Un choix doit être fait : Est ce que j’habite cette maison et je fais les travaux, mises aux normes nécessaires, ou non.

Est-ce que je fais le choix de monter en vibration et de faire les pas pour aller vers la nouvelle Terre et ces nouveaux paradigmes ? Et donc est-ce que je fais tout le travail personnel intérieur nécessaire et les pas extérieurs correspondant grâce aux choix que je fais ?


Si je décide d’habiter ma maison, d’habiter en conscience mes corps, je dois virer tous les squatters de cette maison, ainsi que tout les rongeurs. Du fait que la maison était à l’abandon et donc que personne ne vivait à l’intérieur, des squatteurs, des gens autres que moi ont pu y pénétrer et l’occuper. Je dois donc faire en sorte de mettre mon nom sur le bail, redresser la barrière, ni trop haute , ni trop basse, et faire fonctionner la sonnette de l’entré. Ensuite c’est moi qui déciderais qui rentre chez moi, sur quels critères et à quelles conditions.

Cela veut dire être au clair avec mes limites. A quoi je dis oui, à quoi je dis non...


... C’est mon âme qui prend le gouvernail de ma vie.





Facebook : Anne Marie - Rayonnons nos couleurs - A la découverte de Soi

https://annemarieintuitive.wixsite.com/coach

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