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Des mots... Une histoire... Des prises de conscience

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  • annemarieintuitive

Changer... Oups, j'ai dit un gros mot



- « Oups ! Un gros mot ???

Mais de quoi elle parle ?

- Relisez le mot précédent…

- Oui…voyons voir… « Changer ? » Mais ce n’est pas un gros mot… ?!?


Effectivement, de nos jours le terme « gros mot » est plus tôt employé dans le sens de grossier, déplacé, voire vulgaire.

Mais un « gros mot » c’est un mot qui est gros, comme un immeuble face à une maison, il est gros…en taille…

D’ailleurs le sens grossier vient de là… c’est quelque chose de décalé, comme si vous aviez une loupe grossissante qui détecte dans votre univers personnel quelque chose qui ne devrait pas être là.


Prenons un exemple basique tel un gros mot comme le mot « merde ». Si nous le remplaçons par le mot « excrément » tout va bien, c’est chic, distingué... alors que dans les faits la « chose » elle-même est exactement la même. Et si nous y réfléchissons 2 secondes : c’est la conséquence d’une fonction naturelle, autant que la nourriture, qui est l’autre extrémité de la chaîne alimentaire et ce mot-là n’est pas associé à la grossièreté, lui.

Donc si ce mot est employé associé à « toilette, WC » tout va bien, il est à la bonne place. S’il y en a une dans votre salon, là de suite vous allez en premier la sentir « Euh, quelle est cette délicate odeur ? ça ne sent pas la rose !!! » tourner la tête en direction, la voir et ...l’enlever – enfin j’espère ;)


Si quelqu’un associe ce mot avec « vous », là, il va y avoir plusieurs façons de faire.

Si vous êtes au clair avec votre valeur personnelle, soit vous allez poser vos limites verbalement ou dans le non-verbal, par la posture, soit vous allez laisser de l’espace entre vous et la personne. Un espace non physique qui vous permettra de vous mettre légèrement en retrait pour observer ce qu’il se passe dans l’inter-action avec cette personne. Cela vous permettra de choisir la bonne action, l’aborder pour discuter, partir… Le choix se fera par le biais du « bon sens » et du « bien commun » c’est à dire en tenant compte de vous deux.


Si ce n’est pas le cas, si vos limites sont floues ou pas à la bonne place.

Par exemple extra large, c’est souvent le cas des personnes qui commencent à cheminer, il y a juxtaposition du monde matériel, ici sur terre et du monde de l’au de là, ils mélangent les deux. Donc comme là bas tout est amour ils pensent que dans la société c’est pareil. Et leurs limites sont tellement larges qu’ils n’en posent aucune.

Ou vous pouvez exploser car la personne à mis le doigt sur un point sensible - on vous a tellement dit que vous étiez nul, pas à la hauteur, ou tout autre terme dévalorisant que vous l’avez cru . Soit fulminer intérieurement, c’est le même processus.

Exploser physiquement, vous vous en prenez physiquement à la personne vous la bousculez, la cognez ; ou exploser mentalement, vous l’agressez verbalement, vous lui criez dessus ; ou exploser émotionnellement vous vous mettez à pleurer, ou vous avez une monté de panique.

Ou vous n’allez rien dire et vous allez penser il a raison je suis une mer** et vous écraser devant lui, vous positionner « sous ».


Et bien « Changer » pour beaucoup de gens est vu - en fait, est non-vu car ces gens s’en détournent dès qu’ils aperçoivent la moindre situation pouvant les amener à changer. Donc je reprends mon explication est vu comme quelque chose de grossier. Comme quelque chose de décalé dans leur univers personnel. Alors cela leur fait peur. Et ils actionnent à ce moment-là leur mode de ré-action principale donc une des 3 façons de ne pas gérer cette situation. La peur prend le dessus. Ils la laissent imposer sa loi. Ils fuient, se figent ou agressent la personne qui d’après eux leur a présenté cette suggestion de changement …

Par ces 3 façons de faire ils trouvent un moyen de se détourner du changement demandé par la situation originelle.


« C’est l’autre le problème ».


Ils n’ont pas vu que « l’autre » mettait le doigt quelque part, sur une blessure encore à vif chez eux et que c’était tellement douloureux pour eux qu’ils reprenaient leur vieille habitude, et qu’ils réagissaient.

Dans ce genre de problème, tout le monde dans cette situation voit et comprend ce qu’il se passe sauf la personne concerné car pour celle-ci le processus est encore inconscient – donc non vu.


Le premier pas :

Commencer par détecter une situation qui nous dérange


Soit c’est notre réaction qui nous dérange : par exemple souvent quand je rentre de me promener je suis excessivement en colère - alors que marcher détend toujours les gens autour de moi... je ne comprends pas !!!


Soit c’est la réaction de la personne en face de nous qui nous dérange : par exemple d’autres soirs lorsque je rentre de ma promenade mon mari passe son temps à tout faire pour m’embêter, il oublie des trucs, ne range pas au bon endroit...cela m’exaspère.

=> S’il y a quelque chose qui me dérange chez moi ou chez la personne en face de moi, c’est qu’il y a quelque chose en moi qui a été touché.


Le deuxième pas :

Examiner


Je sais qu’il y a quelque chose qui me dérange :

- qu’est ce que c’est ?

- est-ce que cette situation, ce dérangement s’est déjà produit précédemment ?

Si oui quand ? répertorions les situations similaires.

- quels sont les liens communs ?

- à quoi cela me fait-il penser ?


Souvent directement je me souviens.

Je me souviens que « chez ma tante Berthe quand j’avais 5 ans son gros chien m’a coursé et mordu à la jambe »

Et c’est vrai maintenant je me rappelle que chaque fois que je vais me promener et qu’il y a une personne avec un chien je deviens agressive, je la traite de tout les noms dans ma tête, et quand je rentre je met des heures à me calmer => le lien.

Je suis en colère car cela me rappelle mon impuissance et ma peur d’enfant. Je prends conscience que j’ai toujours peur des chiens.


Conséquence 1 : Je prends conscience que si je rencontre des chiens lors de mes promenades j’ai peur et cela me met en colère.

Et donc je rentre de ma promenade énervé, stressé et je ronchonne dans le meilleur des cas, ou me met en colère contre mon mari pour la moindre peccadille.


Conséquence 2 : Je suis tellement en colère que la moindre peccadille de mon mari devient un exutoire pour sortir cette colère.

Ceci est un exemple simple de mélange de ce qu’on croit être la réalité, alors que c’est notre vision de la réalité, la réalité de notre théâtre personnel.

Donc en prenant conscience dans cet exemple que c’est notre peur des chiens qui nous stresse, nous met en colère, qui nous fait reporter et amplifier la plus petite chose de travers que fait l’autre, ici notre mari. Nous allons pouvoir décider de faire les pas pour changer notre peur des chiens, en se faisant aider si nécessaire par un thérapeute, pour rapidement et efficacement transformer la situation qui nous dérange. Nous aurons à ce moment-là « changé » cette situation pour une situation plus agréable pour nous même et pour notre entourage.


Faire les pas pour faire les prises de conscience nécessaires permettra, pas après pas, de débloquer les situations qui nous dérangent.


C’est pourquoi accueillir le changement dans notre vie nous est bénéfique.

La vie est changement perpétuel. Chaque seconde est différente de la seconde qui précède et de celle qui va suivre.

Nous pouvons à ce moment-là surfer sur le mouvement de la vie.

Et CHANGER devient un maître mot.


Anne Marie



Facebook : Anne Marie - Rayonnons nos couleurs - A la découverte de Soi

https://annemarieintuitive.wixsite.com/coach


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